Visionnez la vidéo de présentation du projet Shanghai pudong stadium!

C’est un stade qui vit tous les jours de l’année, pendant et hors des grands événements sportifs nationaux et internationaux, qui fonctionne à l’intérieur comme à l’extérieur et sur toute ses faces.

 

Un stade  vivant, en son ventre, dans et autour du grand terrain de jeu, épicentre d’une animation intense, collective, joyeuse, dynamique, grâce aux flux du public et de tous les usagers qui y convergent et s’y déplacent en différentes directions, qui s’y croisent à l’endroit des intersections et poursuivent leur cheminement chacun vers leur destination, gradins, espaces d’accueil et de réception, salle de presse, coulisses, etc.

 

Un stade vivant, sur sa périphérie, enveloppe poreuse, aux limites mouvantes, fluctuantes, et interface dynamique, jamais fixe, entre l’univers du sport et ce quartier de Shanghai en pleine mutation, dans lequel l’édifice injecte son souffle, son énergie, sa présence.

 

Une présence, sans frontières entre l’intérieur et l’extérieur, grâce à une peau où alternent vides et pleins. Des vides et des pleins changeants selon les activités, y compris lorsque l’édifice est dans celle du sommeil, tout comme pour un organisme vivant.

 

Des vides et des pleins qui, interdépendants, se régénèrent les uns les autres, comme le Yin et le Yang qui chacun porte en lui le germe de l’autre.

 

Un stade sans recto-verso, organisé comme une fleur, dont l’aire de jeu constitue le pistil et les plateaux périphériques sont les pétales. Celles-ci sont d’un côté en balcon sur l’aire de jeu, de l’autre déployées sur la ville et le parc avec lesquels elles sont en interaction.

 

Car ces plateaux-pétales sont non seulement occupés par les espaces servants qui entourent l’arène, mais aussi par des petites installations pour pratiquer des sports en extérieur - piste de course, terrain de handball à ciel ouvert, etc.. Ces plateaux ouverts ont aussi la capacité d’être le support de technicité environnementale avec, par exemple, l’installation d’éoliennes ou encore un dispositif de récupération des eaux pluviales.

 

Pour toutes ces raisons, ce stade n’est pas ici le lieu d’une mise en scène d’une structure spectaculaire, sur laquelle l’identité du stade reposerait alors, comme cela est la tradition pour ces grands équipements sportifs.

 

Ici, la singularité du stade, son identité, son caractère spectaculaire qui le lie au sport, est dans sa chair. Une chair poreuse, mouvante, toujours vivante, animée chaque jour et chaque heure différemment, qui permet à l’énergie de circuler à l’intérieur du stade et de se diffuser dans la ville de Shanghai.